Créée en 2009 sur le terreau puissant des désirs et des rêves de théâtre qui se reconnaissent entre eux, la compagnie l'Oiseau Monde a forgé son identité au travers de la promotion d'une parole contemporaine – celle d'Alexandra Lucchesi -, de l'esthétique "du-peu-du-moins-cela-suffit" et de travaux hybrides, relevant à la fois du geste artistique et de l'action culturelle.
Aussi, et depuis l’avènement de la structure, l'équipe artistique a su développer une vraie capacité à aller à la rencontre de publics différents et à faire émerger une langue commune, celle du cœur et des choses simples ; ces aventures d'humanité, la plupart du temps tout-terrain, ont également permis d'aguerrir son adaptabilité, et l'audace doublée de la grande joie d'avoir à se réinventer.
Salles de classe, gymnases, salons de particuliers, jardins, halls ont accueilli Joie, une rêverie poétique et musicale architecturée autour de la figure forte de Camille Claudel ; Un dromadaire en Démocratie, seul en scène polyphonique dédié à l'idée de démocratie ; Vacarmes, puis, Risk, sa formule lycéenne, essaim contrasté de saynètes en lien avec l'addiction et les conduites à risques qui tourne également en milieu carcéral ; Le Panse-coeur, adaptation pour la scène de l'ouvrage éponyme paru aux éditions Pourpenser en 2021 et en lien avec les chagrins de l'enfance.
En parallèle, Sarah Camus, comédienne au sein de la compagnie, a mis à jour Debout, de bois, forme très jeune public qui s'inscrit dans le cadre du dispositif TJP imaginé par ARTIS et la Minoterie.
Actuellement, la compagnie prépare sa nouvelle création, Thanatos, 33 façons de mourir, architecturée autour de l'exploration de la mort et s'attelle à l'élaboration d'un objet de médiation sur le harcèlement scolaire, La Bouca.